La prise du mois

Un brin de contexte

Maintenant que nous nous sommes posés depuis 3 semaines déjà, je peux prendre un peu plus de temps pour vous parler. D’abord, les questions d’ordre général.

Où sommes-nous? À Cusco, Pérou. Nos quartiers y sont établis depuis le début du mois de juin et le seront probablement jusqu’à la fin juillet.

Que faisons-nous? Nous profitons de cette stabilité principalement pour apprendre l’espagnol. Nous avons 4 heures de cours par jour, du lundi au vendredi. Nous terminerons vendredi prochain. Durant les weekends, nous explorons la ville et les environs.

Que ferons-nous après les cours d’espagnol?  Notre 2e mois à Cusco sera dédié à l’exploration des milles et un attraits touristiques de la région.

Où irons-nous après Cusco? Nous passerons par le lac Titicaca et irons en Bolivie.

Voilà pour les précisions un peu soporifiques liées au voyage. Maintenant, laissez-moi revenir sur le weekend dernier.

Quand je vais au marché, je mets dans mon p’tit panier…

La semaine passée, Georg voulait m’amener au grand marché aux puces de la ville – El Baratillo – qui se déroule tous les samedis. Ceux qui me connaissent le savent, un marché aux puces est pour moi aussi excitant qu’un musée d’art religieux. Mais comme ma curiosité et le goût de participer au typique l’emportent toujours, je l’ai accompagné. Et ce qu’on a vu mes amis!

Des livres à des fonds d’établi en passant par de vieux vêtements et toutes sortes de meubles à charrier “à dos” si achat il y a. Parfois, l’envie nous prenait de se parker à côté d’une couverte à observer qui, de tous les gens rassemblés, jetterait un œil intéressé à la pile de vieilles télécommandes abîmées. Puis, à un certain moment, la faim nous a pris…

On trouve parfois des choses dégoûtantes dans les marchés publics, comme en témoignent les photos suivantes.

Les amateurs de petits rongeurs (comme ma mère) apprécieront sans doute la photo des cochons d’Inde grillés. Dites-vous que ça aurait pu être pire. On aurait pu les poser avant la grillade, alors qu’ils étaient encore tous blancs, pelure-free (cochons d’Inde on-the-skin!) mais les hauts-le-cœur donnaient des photos un peu floues… N’empêche. Tout ceci ne nous a pas encore découragés de manger dans la rue et une chance! Parce que, cet après-midi-là, au marché, nous avons mangé LA truite de notre vie! Savoureux au possible. Pour cette raison, je remercie au passage le dédain de m’avoir quitté il y a de cela, plusieurs années déjà.

Certains d’entre vous êtes probablement déjà à scruter la photo et questionner les mesures d’hygiène entourant la cuisson dudit poisson. Sachez que personne n’a été malade. Après des années à ne pas respecter la règle des 3 secondes, j’imagine que notre système immunitaire était prêt à affronter le grill un peu suspect. Incontestablement, l’euro (comme dans 1€) le mieux dépensé jusqu’à maintenant!

À venir: La Montaña Colores

3 thoughts on “La prise du mois

  1. Chapeau bas pour tenter le poisson dans la rue, en considérant aussi qu’il a probablement voyagé un petit moment avant d’arriver dans ton assiette ! J’avais opté pour le cochon d’Inde, ce qui ne m’a pas laissé de souvenir impérissable…
    Bonne route et continue à nous tenir au courant !

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  2. Pingback: Addendum Buenos Aires | Exploring The Rabbit Hole

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